Version corrigée le 22 mars 2018
Témoignage d’un parent
Pour mon fils sourd actuellement en terminale et en pleine réflexion sur son avenir post bac, j’ai reçu hier ce courrier émanant de l’académie de Paris Dans les grandes lignes, ce que je retiens c’est que :
L’accueil prioritaire des étudiants handicapés n’existe plus
C’est à la famille et à l’élève d’évaluer en amont si l’établissement auquel il est candidat est accessible.
Je suis un peu choquée sachant que,de mon côté, ayant déjà interrogé quelques lieux qui intéressent mon fils, on nous a aimablement répondu,presque à chaque fois,que ce n’était pas accessible aux sourds ....
Que veut dire ce nouveau courrier ? Que les élèves handicapés n’ont plus le choix de leurs études supérieures ? Qu’ils sont obligés d’aller dans les rares établissements accessibles ?
Que veut dire ce nouveau courrier ? Que les élèves handicapés n’ont plus le choix de leurs études supérieures ? Qu’ils sont obligés d’aller dans les rares établissements accessibles à leur handicap ?
Des infos ? Des avis ?
Voir également l’article du Parisien sur les oublis du nouveau logiciel ParcoursSup
La plateforme Parcoursup a publié hier un » tweet » concernant la situation de Handicap de certains lycéens.
Suite aux protestations de plusieurs associations de handicap, les gestionnaires de la plateforme ont publié le tweet suivant :
« Lycéen ou étudiants en réorientation, si vous êtes en situation de handicap, n’oubliez pas de le préciser et d’exprimer vos besoins spécifiques avant de confirmer votre dossier #Parcoursup >> date limite le 31 mars. »
« Correction »
Dans la 1ère version de l’article, nous avions indiqué par erreur :
Sur l’ancienne version, APB, il était possible de cocher la case « situation de handicap », cela pouvait expliquer certaines particularités sur le parcours des lycéens, et certains besoins dans l’orientation.
Suite aux messages des associations (ci-dessous) nous avons corrigé l’article.
Message des associations :
Droit au Savoir :
Bonjour,
Je me permets ce message concernant des informations délivrées par le site de l’Unapeda et qui me reviennent de différentes façons.
Il est indiqué qu’il existait dans APB une "case handicap". Or à ma connaissance une seule académie avait dans son paramétrage académique introduit cette possibilité (et encore je ne suis pas certaine que c’était avant l’affectation).
Par contre, il existait une page d’information sur le handicap, concernant les aménagements dans l’enseignement supérieur, et renvoyant vers handi-u, qui devait obligatoirement être cochée pour passer à la suivante (confirmation de lecture).
Enfin, cinq académies disposaient de commission académique prioritaire (que Droit au savoir a proposé d’élargir à toutes).
Pour en rediscuter.
Bien à vous,
Marie-Pierre TOUBHANS,
Coordinatrice générale Droit au savoir
Site : Droit au Savoir
ANPEDA :
Bonjour,
Je suis très étonné du communiqué ci-dessous de l’UNAPEDA qui diffuse une nouvelle erronée (« une vraie « fake new » !) à propos d’un sujet sensible en ce moment, qui est celui de l’inscription dans le supérieur par « parcoursup ».
Il est capital de ne pas brouiller les messages et tromper les jeunes et leur famille.
Jamais la version APB ne proposait de case à cocher pour les jeunes en situation de handicap...
Une telle case serait même contre-productive, et nous l’aurions signalé, puisqu’elle sortirait le jeune du droit commun - que nous réclamons tous, a priori - avec les aménagements conformes au cas par cas, une fois l’inscription établie, à ses besoins spécifiques. La situation de handicap ne saurait devenir, si elle est posée d’emblée, un sur-handicap dans le parcours déjà difficile d’inscription...
Ce que « parcoursup » installe et a rappelé dans son « tweet », c’est la possibilité de mentionner sur le dossier les particularités de son parcours et ses besoins particuliers liés au handicap.
C’est au jeune et à sa famille à décider de le faire ou non... Nous craignons que cette précision risque le place d’emblée en situation de pré-discrimination (quel secrétariat prendra la peine sinon de lire, du mons de prendre en compte la lettre d’un étudiant se déclarant, parmi 20, 30 ou 40 000 autres déjà difficiles à caser, handicapé lourd avec besoin spécifiques ?).
Quant à la possibilité du « recours », c’est une autre usine à gaz, en cours de discussion ...
Didier VOÏTA
Président Fédération ANPEDA
Site : ANPEDA