Ce prélèvement se ferait par la réduction du financement de l’Etat pour la rémunération des stagiaires handicapés en formation en centre de réadaptation professionnelle.
Rappelons que plus de 200 000 personnes handicapées sont actuellement au chômage, et pour 80 % d’entres elles avec un niveau de qualification égal ou inférieur au niveau CAP/BEP, et que les jeunes adultes qui poursuivent des études ont des difficultés majeures à trouver les financements permettant les accompagnements.
Cette décision s’inscrit dans un contexte déjà difficile :
La loi du 11 février 2005 montre déjà ses lacunes et ses carences, et soulève l’inquiétude face aux enjeux financiers que représente à terme son application complète.
L’année dernière l’Etat a tenté un coup de force en annonçant son intention de suspendre les prélèvements des cotisations des employeurs publics, déstabilisant dès sa création le fonds FIPHFP. L’Education Nationale a d’ailleurs été exemptée scandaleusement de ce prélèvement.