Le handicap, une thématique devenue centrale
Pascale Ribon insiste d’abord sur le travail collaboratif entrepris depuis 10 ans par les 200 écoles de la CGE qui comptent toutes un référent handicap aujourd’hui. Une dynamique qui s’accompagne d’une prise de conscience de la diversité DES handicaps (beaucoup d’entre eux étant invisibles) et par une meilleure prise en compte des enjeux de la formation de l’ensemble de la communauté des grandes écoles (étudiants, professeurs, personnels administratifs...) aux handicaps. Une démarche évidemment partagée par la CPU, dont les universités membres accueillent aujourd’hui près de 16 500 étudiants en situation de handicap (contre 4 800 en 2000).
Conseils aux lycéens en situation de handicap
Pascale Ribon : « la première chose à faire quand on a un projet d’études, c’est de prendre contact avec l’école qu’on veut intégrer pour discuter avec son référent handicap de sa situation et des adaptations qu’elle implique. »
Car cacher son handicap c’est courir le risque de s’enfermer malgré soi dans la spirale de l’échec.
« Quand on veut entrer à l’Université, on peut également s’appuyer sur le site www.handi-u.fr » ajoute Clotilde Marseault. « Mais il ne faut pas qu’une situation de handicap implique des obligations supplémentaires : ces étudiants ont le droit de ne pas savoir ce qu’ils veulent faire. Aborder ses choix d’orientation et son handicap en même temps permet que tout soit mis en place pour être accompagné dans son cheminement ».