En avril dernier, Bertrand Delanoë, maire de Paris et son adjointe en charge du handicap, Véronique Dubarry, par ailleurs présidente de la « Maison Départementale des Personnes Handicapées » (MDPH) de Paris, soutenus par les associations représentatives des Parisiens en situation de handicap, ont déposé un recours en justice auprès du tribunal administratif afin que l’État honore ses dettes.
La Ville de Paris se félicite aujourd’hui du jugement rendu par le tribunal administratif de Paris qui condamne l’État à verser à la MDPH de Paris la somme de 853 500 euros.
L’Agence Régionale de Santé vient également d’informer le maire de Paris que l’ouverture des structures programmées dans le cadre du schéma handicap 2006-2011 ne se fera pas sur les bases actées par ce schéma directeur. L’Agence Régionale de Santé demande en conséquence à la Ville de renoncer à certains de ses projets.
Le maire de Paris dans une lettre adressée à Nadine Morano, (en pièce jointe), rappelle que le Conseil Général de Paris tiendra ses engagements d’ouverture des places qu’il a programmées dans son schéma handicap et qu’il est donc indispensable que l’État tienne lui aussi ses engagements et assure sa part de financement. Il est en effet inacceptable que les arbitrages budgétaires de l’État se fassent au détriment des personnes en situation de handicap et de leurs familles.
Ce double désengagement de l’État en matière de financement des politiques publiques en directions des populations en situation de handicap nous montre qu’il faut veiller à protéger les populations les plus fragiles. Comme elle vient de le faire concernant la MDPH, la Ville de Paris continuera à se battre dans l’intérêt des personnes en situation de handicap et de leurs familles.