Henri-François BAIVERLIN, représentant de
l’APEDAF auprès de l’UNAPEDA
Extrait du compte-rendu
Les buts de cette édition étaient de :
L’APEDAF était ravie de pouvoir y participer afin de faire part de ses expériences mais aussi pour en retirer des idées et voir si celles-ci pourraient être adaptées au monde de la surdité en Belgique.
Pour l’APEDAF, les buts étaient de :
1. Thème : « Les nouvelles technologies guérissent-elle la surdité ? »
Orateur : Dr Leman, Phoniatre - Secrétaire Général COFAP (Comité Français d’Audiophonologie).
Non, les nouvelles technologies ne ‘guérissent’ pas la surdité car la surdité n’est pas une maladie mais un handicap. On ne guérit pas un handicap, on le corrige, on l’allège...
2. Thème : « Présentation des recommandations de la Haute Autorité de Santé concernant l’accompagnement des enfants sourds de 0 à 6 ans »
Orateur : Michel Pons
Michel Pons a participé aux différents groupes de travail de mise en place de ces recommandations.
Le rapport, très volumineux, se trouve sur http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_922867/surdite-de-lenfant-accompagnement-des-familles-et-suivi-de-lenfant-de-0-a-6-ans-hors-accompagnement-scolaire
VOus pouvez également télécharger la synthèse des recommandations en cliquant sur ce lien.
3. Thème : « Recherche sur la surdité : un point sur la génétique, dernières avancées et perspectives »
Orateur : Dr Sandrine Marlin
Cet exposé sera développé dans un prochain article.
4. Discussions : « Législation actuelle : qualités et lacunes »
La législation française, tout en se voulant très généreuse par sa loi de 2005 a apportébeaucoup de flou là où elle voulait apporter des éclaircissements.
Pour faire simple, on pourrait résumer par « tout handicapé (sans préciser le type de handicap, ni surtout donner de limites aux handicaps) peut prétendre à une aide matérielle et/ou financière dans la limite des disponibilités ».
Cette loi au départ très généreuse se révèle donc à géométrie très variable quant à son application en fonction des situations et besoins familiaux, de la région ou du département où l’on se trouve et de l’encadrement scolaire et associatif dont on bénéficie.
Loi spécifiquement française, on peut en retenir ce point d’intérêt pour la Belgique : en se voulant très généreuse, une loi peut aboutir au contraire de ses objectifs initiaux. Des objectifs réduits mais clairs et précis sont à préférer à des objectifs aux contours flous et mal définis.
Les types de handicaps sont tellement différents, on ne peut pas légiférer sur le handicap en général mais bien sur chaque handicap en particulier en tenant compte des spécificités de chacun.
5. Discussion : « Les Auxiliaires de Vie Scolaire ( AVS ) ? »
La circulaire du 11 juin 03 et du 15 juillet 04 qui détermine l’accompagnement des enfants handicapés par un auxiliaire de vie scolaire définit la formation d’un AVS comme suit : « Les assistants d’éducation doivent être titulaires du baccalauréat ou de son équivalence sauf s’ils ont trois ans d’expérience avec des élèves handicapés dans le cadre des contrats des aides-éducateurs. Ils devront avoir au moins 20 ans s’ils travaillent en internat ».
Il n’y a donc pas de qualification minimum pour être AVS si ce n’est d’avoir obtenu le baccalauréat.
Quand on demande un AVS pour aider son enfant sourd en classe, on peut donc tomber sur le meilleur, ou pas ...
Comme dans le cas de l’attribution d’un AVS, on en revient à la loi de 2005 (cf. point 4),il est aussi possible de ne pas avoir de budget ni de disponibilité.
Le discours de clôture a été prononcé par Michel Kerdilès, Président de l’Unapeda, qui nous a donné rendez-vous à l’année prochaine.
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