Monsieur le Président,
C’est avec le plus grand intérêt que j’ai pris connaissance des observations et propositions de l’Union nationale des associations de parents d’enfants déficients auditifs (UNAPEDA) que vous présidez - et je vous en remercie.
Je considère en effet que la situation des personnes handicapées est une préoccupation majeure car elle engage la dignité de notre pays. Je suis conscient que, malgré les efforts considérables engagés depuis 2002, notamment avec la loi « handicap » du 11 février 2005, elle reste préoccupante.
Comme vous le savez, le président de la République, Nicolas SARKOZY, s’est engagé à poursuivre et accélérer la mise en œuvre de la loi de 2005, en rendant opposables certains droits comme le droit de tout enfant handicapé à être scolarisé dans l’école de son quartier, mais aussi le droit de toute personne handicapée à accéder aux transports et bâtiments publics.
Pour ma part, je continuerai d’être aux côtés des associations et des familles d’enfants handicapés pour permettre une véritable égalité des droits et des chances, notamment pour l’accès à l’éducation. Cela passe notamment par l’augmentation du nombre d’auxiliaires de vie scolaire (AVS) et leur professionnalisation, comme vous le soulignez à juste titre. L’accès à l’enseignement supérieur des personnes handicapées doit également être une priorité.
La situation des personnes sourdes et mal entendantes mérite une attention particulière. Je crois que nous devons franchir une nouvelle étape en matière de promotion des méthodes de communication, la langue des signes en premier lieu mais aussi le langage parlé complété, la transcription simultanée et la reconnaissance vocale. Je souhaite aussi que la proposition visant à améliorer le remboursement par la sécurité sociale des prothèses auditives puisse être rapidement mise en oeuvre.
Je vous remercie de votre contribution qui doit permettre d’avancer concrètement sur ce sujet sensible et souhaite que vos propositions puissent être étudiées au cours des prochains mois par le Gouvernement. Vous pouvez compter sur moi pour continuer à apporter mon soutien à votre action en faveur des personnes sourdes et mal entendantes.
Restant à votre écoute, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, mes salutations les meilleures.
Bernard ACCOYER