Auteurs : Thomas Amoros, Hervé Bonnefond, Cécile Martinez, Rodolphe Charles
Résumé
Contexte : la loi du 11 février 2005 reconnaît la langue des signes française (LSF) et impose la mise en place de dispositifs favorisant l’accès aux soins des patients Sourds.
Objectif : cette étude décrit un dispositif ambulatoire proposant des soins primaires dédiés aux Sourds.
Méthodes : étude de cas : analyse quantitative et prospective des données de consultations entre janvier 2009 et décembre 2012, analyse qualitative du dispositif, d’un choix de consultations et de quelques actions de santé communautaire.
: pour une file active de 116 patients, 885 consulta- tions ont été effectuées. Le nombre de consultations annuelles a doublé entre 2009 et 2012. Le nombre moyen de consultations par patient s’élève à 3,5/an. Le dispositif, issu de l’exercice libéral, pallie l’absence d’unité hospitalière dédiée à l’accueil des Sourds. Il s’appuyait au départ sur un médecin formé à la LSF puis s’est progressivement étoffé, les associés du cabinet de groupe s’impliquant dans les consultations. Les situations cliniques décrites aident à comprendre l’intérêt d’une telle entreprise.
Conclusion : l’apport de ce dispositif est indéniable et ne devrait pas pour autant faire négliger la création d’une unité d’accueil et de soins hospitaliers pour les patients Sourds, incluant la possi- bilité d’une unité mobile pour tenir compte du poly-handicap et de l’isolement.
Mots-clés
surdité
médecine de famille
langue des signes
soins de santé primaires
disparités d’accès aux soins
Article de :
Amoros Thomas et al.,
« Un dispositif ambulatoire pour la santé des Sourds en soins primaires »,
Santé Publique 2/ 2014 (Vol. 26), p. 205-215
Pour lire l’article intégralement :
URL : www.cairn.info/revue-sante-publique-2014-2-page-205.htm.